La lutte incendie !
La défense extérieure contre l’incendie (D.E.C.I.) a pour objet d’assurer, en fonction des besoins résultant des risques à prendre en compte, l’alimentation en eau des moyens des services d’incendie et de secours par l’intermédiaire de points d’eau identifiés à cette fin.
Ce document porte sur les principes de la défense extérieure contre l’incendie pour la protection générale des bâtiments. Pour assurer cette protection des bâtiments contre l’incendie, l’identification de ressources en eau à l’usage des services d’incendie et de secours est l’objet principal de la D.E.C.I.
La défense contre l’incendie :
– des espaces naturels (les forêts en particulier) ;
– des installations classées pour la protection de l’environnement ;
– de sites particuliers comme des tunnels et autres ouvrages routiers ou ferroviaires n’est pas traitée dans ce référentiel et ne relève pas des règlements départementaux de D.E.C.I.
Ces différentes défenses contre l’incendie relèvent de réglementations spécifiques dont l’objet ne se limite pas aux seules ressources en eau.
Le terme « service(s) d’incendie et de secours » est utilisé dans ce référentiel au sens du code général des collectivités territoriales. Ont ainsi cette qualité :
– les services départementaux d’incendie et de secours ;
– la brigade de sapeurs-pompiers de Paris ;
– le bataillon de marins-pompiers de Marseille ;
– les centres d’incendie et de secours qui relèvent des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale disposant d’un corps communal ou intercommunal de sapeurs-pompiers.
L’adéquation des besoins en eau aux risques
Les quantités d’eau de référence et le nombre de points d’eau incendie (P.E.I.) sont ainsi adaptés à l’analyse des risques.
Référentiel national de la défense extérieure contre l’incendie
– risques courants :
– faibles : quantité d’eau et durée adaptée en fonction de la nature du risque à défendre, avec un minimum 30 m3 utilisables en 1 heure ou instantanément ;
– ordinaires : à partir de 60 m3 utilisables en 1 heure ou instantanément et jusqu’à 120 m3 utilisables en 2 heures ;
– importants : à partir de 120 m3 utilisables en 2 heures ou instantanément avec plusieurs sources, au cas par cas.
Ces valeurs sont des valeurs indicatives.
– risques particuliers : nécessite une approche spécifique.
La réglementation nationale n’impose pas le principe d’exclusivité des ressources en eau consacrées à la lutte contre l’incendie dans le cadre de la D.E.C.I.
Les poteaux et bouches d’incendie
Les poteaux d’incendie (P.I.) et les bouches d’incendie (B.I.) doivent être conçus et installés conformément aux normes applicables. Toutefois, les normes ne sont pas retenues en ce qui concerne les dispositions relevant du présent référentiel pour la détermination de :
– la couleur des appareils (pour les P.I.)
– la signalisation ou le balisage des appareils ;
– les modalités et la périodicité des contrôles des appareils ;
– les opérations de réception et d’intégration des appareils à la base départementale des P.E.I. ;
– le débit et la pression minimum d’utilisation de ces appareils, visés dans l’arrêté du maire ou du président d’E.P.C.I. à fiscalité propre
Ces dispositions relèvent du R.D.D.E.C.I.
On parlera de conformité à la norme des poteaux d’incendie pour ce qui touche à ses caractéristiques relatives aux règles d’implantation, qualités constructives, capacités nominales et maximales, dispositifs de manœuvre, dispositifs de raccordement…
Les différentes solutions de cuves et citernes
Citernes enterrées lutte incendie , bâches à eau ou citernes souple incendie , citernes aériennes et Géomembrane pour lutte incendie
Elles peuvent être alimentées par :
– les eaux de pluie dont la collecte des eaux de toiture ;
– collecte des eaux au sol et peuvent être équipées d’une vanne de barrage du collecteur afin d’éviter les retours d’eau d’extinction ;
– un réseau d’eau ne pouvant fournir le débit nécessaire à l’alimentation d’un poteau d’incendie ;
– porteur d’eau (sauf cas particulier cette mission ne relève pas des services d’incendie et de secours).
Elles doivent être équipées d’un dispositif permettant d’un système permettant de visualiser en permanence leur capacité nominale. De même, le R.D.D.E.C.I. peut comprendre une méthode de calcul homogène pour l’évaluation ou le suivi des capacités opérationnelles de ces réserves réalimentées ou non.
Dans le cas des réserves ré alimentées automatiquement par un réseau sous pression, le volume de réserve prescrit peut-être réduit du double du débit horaire d’appoint dans la limite de la capacité minimale de 30 m3
Exemple : pour un débit d’appoint de 15 m3/h
=>15 × 2 = 30 m3 => réserve prescrite de 120 m3
– 30 m3
= 90 m3 à réaliser.
Dans le cas de réserves à l’air libre un dispositif devra permettre le maintien permanent de la capacité nominale prévue (débit d’appoint automatique, sur dimensionnement intégrant l’évaporation moyenne annuelle…).
Dans le cas des bâches à eau soumises régulièrement au gel, un sur dimensionnement intégrant la gangue périphérique non utilisable devra être prévu.
Important
Lorsque les points d’eau incendie retenus par le R.D.D.E.C.I. sont dotés de prises de raccordement aux engins d’incendie, celles-ci doivent être utilisables directement et en permanence par les moyens des services d’incendie et de secours et une attention particulière doit être portée aux tenons des demi-raccords d’aspiration qui doivent être montés suivant un axe vertical sous peine de rendre le P.E.I. inutilisable. Des réducteurs de pression amovibles peuvent être placés entre ces prises et le tuyau
Les piscines privées
Les piscines privées ne présentent pas, par définition, les caractéristiques requises pour être intégrées en qualité de P.E.I. En effet, ne sont pas garanties, en raison des règles de sécurité, d’hygiène et d’entretien qui leur sont applicables :
– la pérennité de la ressource ;
– la pérennité de leur situation juridique : en cas de renonciation du propriétaire à disposer de cet équipement ou à l’entretenir, en cas de changement de propriétaire ne souhaitant pas disposer de piscine ;
– la pérennité de l’accessibilité aux engins d’incendie (contrainte technique forte).
Aire d’aspiration
Une aire d’aspiration est constituée d’une surface :
– de 4 m X 3 m par motopompe remorquable au minimum ;
– de 8 m X 4 m par véhicule poids lourd au minimum ;
Référentiel national de la défense extérieure contre l’incendie
– présentant une résistance au poinçonnement permettant la mise en station d’un engin
(Motopompe ou poids lourd selon les cas) ;
– dotée d’une pente de 2% afin d’évacuer les eaux de ruissellement, mais limité à 7 % pour des raisons de sécurité (gel, boue…) ;
– équipée d’un dispositif fixe de calage des engins.
L’aire d’aspiration doit être reliée à la voirie publique par une voie permettant, sans manœuvre, la mise en station d’un engin d’incendie perpendiculairement ou parallèlement au point d’eau.
Dispositif fixe d’aspiration
Un dispositif fixe d’aspiration est composé d’au moins :
– un ½ raccord symétrique placé entre 0,5 m et 0,8 m au-dessus de l’aire d’aspiration
– une canalisation rigide ou semi-rigide ;
– une crépine sans clapet implantée au moins à 0,5 m du fond du bassin et à 0,3 m en dessous du niveau le plus bas du volume disponible.
De plus, la hauteur entre le niveau d’eau le plus bas et le plan de mise en station de l’engin doit être en cohérence avec ses capacités nominales d’aspiration (hauteur maximale d’aspiration partant de l’axe de la pompe jusqu’au niveau de la crépine sous l’eau).
Important
D’une manière générale, les règles d’implantation, d’installation et d’accessibilité à tous les types de points d’eau incendie pourront être validées sur dossier par le S.D.I.S. et être précisées dans le R.D.D.E.C.I.
Signalisation des appareils sur le terrain
Couleur des appareils
Les poteaux d’incendie sous pression sont de couleur rouge incendie sur au moins 50% de leur surface visible après pose. Ils peuvent être équipés de dispositifs rétroréfléchissants.
Le rouge symbolise ainsi un appareil sous pression d’eau permanente.
Les poteaux d’aspiration (en particulier des citernes aériennes ou enterrées) sont de couleur bleue sur au moins 50 % de leur surface visible après pose. Ils peuvent être équipés de dispositifs rétroréfléchissants. Le bleu symbolise ainsi un appareil sans pression permanente ou nécessitant une mise en aspiration.
Les poteaux d’incendie branchés sur des réseaux d’eau sur-pressés (surpression permanente ou surpression au moment de l’utilisation) et/ou additivés sont de couleur jaune sur au moins 50 % de leur surface visible après pose. Ils peuvent être équipés de dispositifs rétroréfléchissants. Le jaune symbolise ainsi un appareil dont la mise en œuvre nécessite des précautions particulières.
Exigences minimales de signalisation
Les P.E.I. font l’objet d’une signalisation dans les conditions fixées par le R.D.D.E.C.I. Elle permet d’en faciliter le repérage et d’en connaître les caractéristiques essentielles. Les poteaux d’incendie peuvent en être dispensés.
La signalisation par panneau, lorsqu’elle est prescrite, est uniformisée pour l’ensemble du territoire national, particulièrement dans un objectif de maîtrise des coûts, avec les éléments minimums suivants :
– symbole du panneau : un disque avec flèche blanc sur fond rouge ou inversement ;
– panneau de type « signalisation d’indication » rectangulaire de dimension 30 cm x 50 cm environ. Pour la signalisation des bouches d’incendie cette dimension peut être
Référentiel national de la défense extérieure contre l’incendie réduite pour apposition sur façade. À l’inverse ces dimensions peuvent également être agrandies pour d’autres P.E.I. ;
– installée entre 0,50m. et 2m. environ du niveau du sol de référence (selon l’objectif de visibilité souhaité) ;
– indique l’emplacement du P.E.I. (au droit de celui-ci : la flèche vers le bas) ou signale sa direction (en tournant la flèche vers la gauche, vers la droite ou vers le haut). L’indication de la distance ou autre caractéristique d’accès peut figurer dans la flèche ou sur d’autres parties du panneau ;
– la couleur noire, rouge, blanche peut être utilisée pour les indications ;
– des mentions complémentaires peuvent être apposées, par exemple :
– à la périphérie du disque : l’indication de la nature du P.E.I. (B.I., point d’aspiration, citerne, …)
– au centre du disque, dans l’anneau : l’indication du volume en mètres cube ou du débit en mètres cube par heure, du diamètre de la canalisation en mm
(alimentant le P.E.I.), une signalétique du P.E.I
– sur les autres parties du panneau :
* la mention : « POINT D’EAU INCENDIE » ;
* le numéro d’ordre du P.E.I. ;
* l’insigne de la commune ou de l’E.P.C.I. ;
* des restrictions d’usage ;
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